mercredi 11 septembre 2013



L’Équateur pour terminer en beauté mon Tour du Monde

Vraiment étonnant quand on traverse en Équateur par la frontière du Sud-ouest (Tombes) de constater le développement généralisé des infrastructures routières ultramodernes de ce pays. Un modèle a exporter chez-nous pour en finir avec nos nids de poules et nos éternelles mise à niveau. A peu prêt toutes les routes nationales et beaucoup les routes qui relient les villes de moindre importance comme Cuenca et le Parc National du Cotopaxi sont vraiment de grande qualité. Reste à se demander qui a investi autant dans le réseau de façon honnête ou par des tractations que seule la Commission Charbonneau au Québec pourrait nous dévoiler?

En arrivant à Guayaquil, une ville « créer » pour mourir d’ennuis, je me confonds avec plein de villes canadiennes plates et ennuyantes comme en Ontario et en Alberta. Cette ville n'existe maintenant que pour ses services dans toutes les sphères de l'activité... humaine : petit-déjeuner chez Mc Do, prendre la soupe au Subway, avaler son café chez Starbucks et en fin de journée participer à la grande messe de la consommation dans l'un des nombreux centre d'achats de la ville. Je me suis mis à chercher les pauvres, le vrai monde, le fier monde et je n'ai trouvé que des consommateurs -classe moyenne- avide d'achat, du nouveau sans-fil, de la garde-robe ultra...pour être heureux...très comme chez-nous finalement!
Le quartier qui se veut historique est d'une prétention sans nom : fausse maison rénovée pour me faire à croire et imaginer une époque coloniale, rues aménagées pour touristes en perte d'autonomie et pour couronner le tout un arrière-goût de copie sur d'autres vrais réussites architecturales dans le monde. Heureusement que Guayaquil n'est qu'un passage obligé pour se rendre aux îles des Galápagos.

En reprenant la route qui mène à Quito -étape finale de mon Tour du Monde- je passe par Latacunga un petit village qui abrite l'un des meilleurs Lodge pour backpaker de l'Équateur : l'accueil, la générosité des hôtes, le point de vue, la beauté des lieux qui me ramène tout l'temps au jardin en culture... vraiment ces locaux d’Équatoriens méritent votre visite. Je vous le nomme : le Lodge CABANAS LOS VOLCANES de Lasso. Vous m'en donnerez des nouvelles!

Quito ressemble à Cusco par bout et toutes ses prétentions de ville avec le cul chevauchant les deux hémisphères lui confère un charme qui donne le goût d'en faire le tour. Construit sur le flanc d'un volcan (le Guaqua Pichincha) Quito n'en finit plus de s'étendre et s'expansionner sur des dizaines et des dizaines de km. Dans ses petites ruelles drôlement bien rénovées, le cœur à visiter -son centre historique- situé au Nord donne juste le goût de flâner tellement le parcours est exceptionnel et offre une magnifique vue sur les Andes et sur ses volcans environnants dont le Cotopaxi et le Pichincha.
Un système de vélo en libre service (ancêtre probable de nos Bixi Montréalais), les Biciq, nous permettent d'arriver rapidement d'un point à l'autre sans recourir au taxi. Pleins d'aménagements dans Quito consacrent la priorité aux piétons et cyclistes. Quito se marche et se pédale facilement comme aucune autre ville en Amérique du Sud. Le dimanche on ose même fermer des rues pour consacrer les espaces urbains entièrement aux piétons et pour “les pédaleux du dimanche”. “Le Ciclopaseo est un projet organisé localement dans le but de promouvoir le cyclisme urbain, le développement durable, et l'esprit communautaire”.
Et comme incontournable à visiter, le musée Mitad del Mundo.
Le « milieu du monde » où le point de latitude est supposé être 00° 00′ 00″ N. En théorie, du moins. Les touristes nombreux, se pressent sur la présumée ligne d’équateur et rivalisent de conformisme pour se faire photographier devant le monument.
Le monument Mitad el Mundo n’indique pas réellement la ligne d’équateur. La vraie ligne se trouve à environ 240 mètres au nord du monument. Comme quoi les gens qui ont jadis mesuré la latitude étaient sans doute de bonne foi, mais leurs instruments manquaient de précision.
La vraie équateur:
Ainsi, le Museo Intiñan, situé à plus de 200 mètres à la droite de l’entrée de Mitad del Mundo, serait l'endroit exact du “milieu du monde”. Mais cette prétention aurait été démontrée par des mesures GPS très précises. Le Museo Intinan propose aux visiteurs plusieurs expériences à caractère scientifique dans le but de démontrer certaines particularités physiques de l’équateur (ce qui aurait également été contesté). Par exemple, les guides effectuent des tests qui montrent dans quel sens coule l’eau dans un trou au fond d’un bassin, selon que le bassin soit placé au nord, au sud ou sur la ligne; ainsi, sur la ligne, l’eau « tombe » du trou, sans tourner. De quoi être impressionner tout en faisant du sur place! Il est aussi possible de marcher sur la ligne de l’équateur, les yeux fermés, les bras en croix, afin de sentir les forces en présence, un peu comme un test d’ivresse au volant.
Je devais me payer les iles Galapagos et triompher là où Darwin à formuler sa loi de l'évolution des espèces en observant ses tortues géantes et autres animaux marins mais l'effet rétroactif de mes vols (une, deux, trois, quatre tuiles derrière la tête...) à répétition m'ont ramené à l'ordre.
C'est à Quito que je me suis dis “Envoye à maison!” Et avec le goût très sincère de vous retrouver tous très bientôt au Québec pour vous raconter en images et en paroles comment notre monde...
il est fascinant, il est beau, il est grand, il est frustrant, il est désarçonnant, il est affreux, il est étrange, il est ce que nous en avons fait depuis des lunes, il est à apprivoiser encore et encore (du petit lopin… à l'infini territoire des anciens) pour tenter de comprendre sa complexité et donner un sens à ce qui semble absurde et fou au départ...
A bientôt!
Redgi autour du monde






































mardi 13 août 2013

Une tuile, deux tuiles, trois tuiles, 4 tuiles derrière la tête! Bienvenue en Amérique du Sud!
Après plus de 9 semaines d'absence que peut-il bien se passer avec moi autour du monde? En arrivant en Amérique du Sud, à Iguazu Fall (Argentine du Nord) le 8 juin dernier, j'étais loin de m'imaginer toutes les tuiles qui allaient me tomber sur la tête, à répétition. Le 9 juin alors que je me rend admirer les chutes d'Igazu -2ième tuile derrière la tête- je me fais voler mon petit Macboomkair qui me servait pour tous (communication, téléphones, production de mon blogue, travail de mes photos, etc...). En plein jour un argentin -client comme moi au backpacker d'Iguazu- partageant le même dortoir, prend tous son temps pour faire sauter le cadenas de "mon locker" et part avec mon disque dur (la seule journée où je l'avais mis avec mon Macbook sous le conseil de l'aubergiste parce que le risque est grand d'avaler beaucoup d'eau en jet boat aux chutes d'Iguazu) mon macbook air et tous mes câbles de connection. Rapport de police symbolique mais pourqoui pas un nouveau rapport pour éventuellement les faire plastifier en revenant chez-moi...souvenirs de voyage durables. Et le 30 juin: -3ième tuile derrière la tête- à la Paz je me fais voler par une fausse police du tourisme tous mes équipements photos (2ième fois dans mon Tour du monde...c'est pas rien!) tous mon fric etc....Et le 1er juillet -4ième tuile derrière la tête- sur la rue principale, toujours à La Paz (une ville extraordinaire d'où partir pour randonner dans les environs et admirer de ses flancs ses maisons greffé à 4000 m....magnifique!) dans un geste extrêmement rapide (jamais je n'ai pu imaginer et vu venir le coup) un petit bandit urbain me pique mon porte-monnaie (carte de crédit, permis de conduire, mon fric etc....) de mon sac à dos d'un jour en réussisant à déziper à mon insu. Jamais je n'avais imaginé pareil scénario mais ici ils les ont tous inventé les scénarios pour nous plumer autant qu'ils le veulent.
Entre temps, et malgré tout, l'Argentine du Nord, la Bolivie et le Pérou restent des paradis à visiter et re-visiter pour découvrir le vrai monde (99% de la population...et plus!), les Cordillères Andines, Blanca et Huaraziennes. En passant en Bolivie j'avais hâte d'y revenir pour aller explorer les montagnes de la cordillère royale et non loin du Lac Titicaca re-visiter l'Isla del Sol lieu sacré des Incas jusqu'à leur défaite par les conquistadores espagnols au 15ième siècle.
Quelques photos prises à la dérobé -avec les moyens du bord!-pour vous permettre d'imaginer toutes les beautés de l'Amérique du Sud.
Comme le disait si bien mon grand ami Didier: “Redgi quand tu pars en Tour du Monde, il te faut être prêt à tout perdre en chemin”
Mais par dessus tout l'Amérique du Sud reste une des plus belles destinations au monde pour le plein-air et la variété extraordinaire de ses communautés. J'y reviendrai...un de ces jours...peut-être bien en étant complêtement “dépouillé” avant d'arriver!
Je vous retrouve très bientôt en Équateur, la fin de mon Tour Du Monde. De retour à Montréal (puisqu'il faut bien y revenir à nos racines....),vers la mi-septembre.