dimanche 10 février 2013

 LA TANZANIE POUR SES GRANDS PARCS ANIMALIERS ET SES SOMMETS RECORDS


La Tanzanie pour ses grands parcs animaliers et ses sommets record
La Tanzanie est sûrement le pays le plus dispendieux a traverser quand on rêve depuis des années de grimper les plus hautes montagnes du continent africain et d’aller en safari dans ses parcs nationaux à la rencontre des grands fauves. Un pays avec des infrastructures encore en développement dont son réseau routier. Les africains d’ici sont beaucoup plus pauvres que la moyenne Sud-Africaine mais ils maitrisent  l’art de vivre avec peu de moyens principalement de l’agriculture familiale et de la vente de leur produits locaux…fruits, légumes, viande, etc…Au travers leur engagement religieux modérés (62% catholique, 35% musulmans)  ils restent un peuple très attachants a découvrir sur la trail. J’ai fait le Mont Meru (4566 m) et le Mont Kilimandjaro (5900 m) un peu beaucoup avec leur complicité. Ils sont de tous les métiers et de tous les talents pour nous  aider sur la trail. Dans un équipe de deux, quatre, six trekkeurs  il y a de 9 à 27 emploies créés spontanément pour l’occasion : porteurs –les plus nombreux et les plus forts parmi tous- / cuisiniers, assistants-guides et guides. Arriver au sommet du Meru et du Kili ça ne ressemblent a rien à l’itinéraire que je connais des Adirondack et des  Laurentides. Les défis de la haute montagne africaine sont ailleurs : accès très dispendieux au site ; trails improbables ; campement rudimentaire, équipements et alimentation au jour le jour a planifier. On a pas vraiment le choix de partir avec toute une équipe avec soi. Le Meru  (4566 m) et le Kilimandjaro (5892 m) distants de 60 km à vol d’oiseau, sont les plus beaux sommets  d’Afrique. Et j’ai dû négocier avec plein de forfaitistes à Arusha, Nairobi et  Moshi pour finalement embarquer dans le forfait  de mon hôte à Moshi qui offre lui aussi des safaris et des équipes d’encadrement pour les Monts Méru et Kilimandjaro.  Le problème majeur ici est d’ordre financier : de petites fortunes englouties juste dans le paiement des frais d’accès à leur parc. Les locaux –et je suis daccord- paient exactement 50 fois moins cher que nous « les touristes ». Tout juste pour passer six jours dans le parc du Kilimandjaro il en coûte 630$ de frais a verser au parcs tanzaniens ; exaspérant ! de quoi se demander « où vont les sous ? » quand on arrive sur les divers sites de camping où il y a pour dire franchement rien comme « aménagement à touristes » et surtout pas les sanitaires  qui font fuir à peu prêt tout l’monde…Rajoutons les frais de guide, cuisinier et porteurs et le montant a payer devient vite épicé. À la fin tous ce beaux monde s’attend évidemment à recevoir le maximum de pourboire parce que « nous les riches blancs » « les tirelires ambulantes » on a une capacité infini de payer. J’avais beau leur expliquer que la majorité des amateurs de plein-air de ma communauté au Québec ne pouvait que rêver au Kili  et à leur Safari…rien à faire : ils ne nous croient simplement pas. Le système pervers des pourboires installés depuis plusieurs décennies a complètement transformés les rapports humains au point ou l’on se fait ramener à l’ordre quand on est pas dans les maxima à verser. Les plus beaux sommets d’Afrique comme le Meru et le Kili deviennent un territoire marchand où tous les opportunistes et  petits arnaqueurs du coin veulent faire le maximum avec nous. J’ai omis de verser  les montants suggérés en pourboire à l’équipe du mont Meru et  tout l’monde  m’ont fait la grimace en quittant. J’ai dû me raviver pour le Kilimandjaro en versant beaucoup plus à l’ensemble des membres de l’équipe pour éviter de repartir d’ici comme un « cheap ». Le système de pourboire s’est généralisé dans beaucoup de services ici et  quand on ose dire « non ! c’est assez » il faut être capable de faire face à la musique et de  recevoir les grimaces et les condamnations de circonstances.
La Tanzanie a beaucoup a offrir aux amateurs de plein-air et aux passionnés de nature. J’ai terminé ma virée ici par un safari extraordinaire dans les grands parcs animaliers dont le Seregenti, le Tarangire, le Ngorongoro  crater et le Manyara. Six jours pour observer de très prêts les grands fauves comme l’éléphant, le lion d’Afrique, le léopard, la panthère, le rhinocéros, l’hippopotame, etc…En camping deux soir dans le parc de Seregenti j’ai vraiment  gouté de nuit à ce milieu  sauvage où l’on ne fait que passer : grognement, hurlement, sifflement, faite votre choix et laisser travailler votre imaginaire ! Beaucoup d’espèces en voix d’extinction  comme le lion d’Afrique, sont ici laissé libre a eux même et soumis aux règles impitoyables du prédateur et de la proie. Il s’agit d’un équilibre naturel où l’homme n’a pas encore mis les pieds pour y foutre le bordel ! Et c’est bien ainsi !
Je quitte l’Afrique en ayant l’impression de n’avoir qu’effleurer les communautés qui y vivent et d’avoir encore tout a découvrir  de ce vaste continent. Mais un tour du monde reste un tour d’horizon…qu’un tour de piste pour prendre le pouls et se donner le goût d’y revenir !
J’arrive en Thaïlande après être passé par Dar es Salam sur le bord de l’océan Indien. L’Asie du Sud-est un autre monde a apprivoiser…fascinant ! Je me sens déjà complice avec Bouddha pour découvrir le terrain ici en Thaïlande.