Dans les Cappadoce pour les beautés étranges
Assez
étonnant cette virée au travers l’histoire via les Cappadoce. Je me sens dès
mon arrivée à Selime comme dans un film
des Schtroumpfs alors que le décor semble être installé pour eux, un paysage
débordant de troglodytes, d’églises rupestre et de vallées magiques pour s’y
camoufler. A Selime d’où je suis parti il y avait déjà, tout prêt de mon gîte,
un musée en plein-air pour raconter l’histoire complexe de l’occupation du
territoire par les romains et les chrétiens du premier millénaire. Très tôt le
matin un décor féérique de ces monuments de pierre où les hommes de l’époque on
construit tout un mode de vie centré sur la défense, la pratique du culte et la
survie en cas d’agression.
De là je
pars explorer les vallées pour le feeling de descendre aussi creux pour
observer le ciel, les falaises et ces troglodytes en toiles de fond. Des noms
aussi amusants que la vallée rose, la vallée des pigeons et la vallée de
l’amour te mettent dans l’atmosphère dès le départ. Toute la grande région des
Cappadoce est dessinées par ces vallées creusées dans le tuf volcanique et
taillées par les laves de volcans depuis longtemps éteint. L’eau, le vent ont
fait le reste du travail d’érosion pour réussir à transformer ces statuts de
pierre en cheminée de fée. Des peuples de la région ont pu construire
« leur résidence privé » à
flanc de montagne et réussir lors d’invasion a passer presqu’inaperçu.
Les églises
prennent beaucoup de place pour l’homme de l’époque et partout dans ces vallées
magnifiques leurs traces sont omniprésentes : certaine complètement dévoré
par les séismes et l’érosion mais un bon nombre encore très belles a voir.
Selime,
Ilhara, Guzelyurt, Uchisar, Derinkuyu, Belisirma et Goreme des villes e t
villages à traverser à tout prix quand on veut vraiment découvrir les beautés
étranges des Cappadoce. Le tourisme même en novembre y est drôlement bienvenu
et joyeusement desservi. Des sommets comme le Hassan Gari , le Golludag et
le Mont Hemler (3623 m.) peuvent être
grimpé sans matériaux techniques mais idéalement avant le début novembre alors
que la neige s’installe rapidement dans les coulées.
À Derinkuyu
la ville sous-terraine habité pendant plusieurs décennies par 25000 personnes à
la fois vous donne une bonne idée du travail colossal des premiers
constructeurs d’habitation 100% étanche. La cité servit de refuge aux premiers
chrétiens grecs, face aux persécutions de l'Empire romain et, à partir du 7e siècle,
face aux raids des dynasties de califes. Dans ces villes sous-terraines tout
était prévu pour rendre la vie possible
au quotidien : des animaux –chèvre, mouton et bœuf- pour la boucherie, des
chambres, des réfectoires, « des lieux communs » comme la salle a
manger et les tunnels de circulation d’une pièce à l’autre et d’un étage à
l’autre…tout était penser pour permettre d’y vivre en camouflage permanent face
à l’envahisseur. Promiscuité garantie ! Construites sur neufs étages de
haut –de profondeur- de nombreux tunnels ,one-way, servaient à tous transporter
et même à passer d’une ville à l’autre (entre les deux villes sous-terraine de Derinkuyu et de
Kaymakli, il y avait 9 km de tunnel a parcourir) en cas d’agression. En sortant
après trois heures a circuler « underground » j’ai été dangereusement
ébloui par le soleil au point de garder les yeux fermés plusieurs minutes avant
de raccrocher au ciel bleu.
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