dimanche 10 mars 2013

Aventure thaïlandaise



Aventure thaïlandaise 

Folle épopée que de vivre un mois la Thaïlande. A l’arrivée et au départ il y a toujours Bangkok cet étendu infini de buildings, routes, autoroutes, canaux et temples bouddhistes dans lequel se retrouvent ou se perds 18 millions de personnes aux yeux affectueux. Bangkok ou la Cité des anges, est une ville qui n’en finit plus de finir. Je me suis déplacé dans plusieurs quartiers et à chaque fois on a l’impression d’être dans une nouvelle ville : ne serait-ce que des pratiques culturelles fortement teinté par le bouddhisme, l’immensité de cette ville me donne parfois le vertige. Et pourtant Bangkok –siège du pouvoir politique Thaï- est une ville extrêmement sécuritaire même la nuit. Au delà des quartiers hyper branché et hyper touristique comme celui de Lahossan  qui longe le Chayo Praya la ville se reconnaît à sa position autour de ce long fleuve qui rejoint la mer au sud de Bangkok. Il y a sur ce fleuve une animation folle de tous les instants : pirogue, bateau de touristes, embarcations précaires, barges de transports d’a peu prêt n’importe quoi. Observer en bordures la vie du Chayo Praya m’a vraiment fait rigoler.
La Thaïlande avec son roi Rama lX  qui rêgne sur le pays depuis 1946 est paradoxale : peut-être encore l’influence du bouddhiste pratiqué par 95% de la population. Le roi détient tous les pouvoirs (Chef de l'État, Chef des Forces Armées, partisan de la religion bouddhiste et défenseur de toutes les confessions) et c’est une femme qui est première ministre.
Le bouddhisme, religion de compassion et de bonté, donne sûrement le ton à l’accueil de ses habitants. A moins d’être complètement incompris du Thai ou de l’anglais le monde dans la rue répondent volontiers–quittent à me perdre délibérément- quand vient le temps de trouver son chemin pour arrêter de tourner en rond. Mon GPS fait le reste… Joyeuses complémentarité !
J’ai fait en pirogue les canaux qui serpentent les abords du Chayo Praya. Peut-être le meilleur moyen pour comprendre ce monde d’extrêmes : au travers des maisons, des taudis à l’infini il y a des habitations de luxes, des buildings de prestige et des hôtels 5 étoiles.
Vraiment l’fun ! ces marchés aux fleurs et ces marchés flottants où de petits bateaux en teck servent à la fois de moyens de locomotion et de comptoir de service.
Une semaine à vivre aussi la chaleur (nous sommes dans la saison sèche) et la pollution engendré par l’omniprésence de la voitures, des bus et des camions qui semblent avoir le droit de pénétrer jusque dans les ruelles ; ça m’énerve ! et la ville qui s’enfonce inexorablement sous les eaux avec les changements climatiques qui s’accélère : en dix ans elle s’est affaissé de deux mètres. De quoi avoir le goût de sauver les meubles bientôt !

Ses iles –golfe de la Thaïlande- sont l’aventure la plus délicieuse que j’ai vécu. Pour la plongée en bonbonne ou en apnée l’ile de Koh Thao est un repère idéal avec des températures parfaites pour explorer à fleur d’eau. Sur cette ile merveilleuse j’ai failli y laisser ma peau. La mobylette que j’ai loué a failli me tuer sur des routes en terre battu extrêmement trouées de partout ; je méritais encore une fois de survivre pour me retrouver au FULL MOON PARTY dans l’ile de Koh Phangan . Une autre ile à proximité qui se fait remarquer depuis quelques années par cet évènement qui attire les fêtards du monde entier et particulièrement les 18-25 ans. Le party se déroule sur une merveilleuse plage remplies –pour l’occasion- de corps dénudés, peinturé et tatoués… sans restriction aucune.
Un peu comme Bruno Blanchet en mars 2007 (« La frousse autour du monde »)
quand il a débarqué avec son fils Boris  sur Koh Phangan pour le Full Moon party je me suis laissé tenté par mes pulsions d'ado a vivre l'expérience à mon tour. Je vais me souvenir éternellement de cette pleine-lune du 26 fév. 2013. Extraordinaire dans la première partie du party: plage de sable blanc, le soleil, la mer qui nous accompagne de ses vagues géantes par 35 degré et l'ambiance complètement débridé et surréaliste dans lequel on est entrainé  d'entrée de jeu. Trop beau, trop magique pour durer, je me suis fais voler mon sac a dos (passeport, gps, caméra, carnet de vaccination, etc...etc....) alors que je me suis viré le dos ( parti à la mer faire pipi comme tout l'monde). On m'avait prévenu d'arriver, idéalement tout nu sur le terrain, pour ne rien se faire voler par les pickpockets professionnels mais j'étais incapable de laisser ma caméra de coté pour un évènement aussi unique dans mon Tour du Monde. Et voilà je suis tombé complètement dans le piège mais sans la potion magique dont Blanchet fait allusion dans son article (ci-inclus....très drôle d’ailleurs!). 

Mon Tour du monde s’est transformé pour un temps en cauchemar: nouveau passeport a commander en entrant plus vite que prévu sur Bangkok, rachat des matériaux, etc....etc....Ça m’a fait royalement chier mais je suis resté jovialiste en me disant que j'aurais pu mettre fin à ce TDM si j'avais perdu l'usage d'un membre ou quoi encore....!

Quatre jours plus tard….

Oh! Miracle de synchronicité! 
On a retrouvé mon passeport.. Je suis complètement tombé sur le cul. Vendredi j'allais le déclarer volé (des délais trop serré  m’en ont empêché miraculeusement…. !) auprès de l'ambassade canadienne à Bangkok; un ami de Montréal -en complicité avec mes sous-locataires sur place- s'en allais lui-même confirmer ce vol au complexe Guy-Favreau (Passeport Canada) en leur déposant mon acte de naissance (oh miracle ! a nouveau… il n’a pu le faire faute d'un # de dossier....) pour m'en refaire un autre rapidement, et miracle à nouveau, je l'ai entre les mains depuis hier soir: je devais me taper un 36 heures de transports pour aller le chercher sur l'ile Koh Phangan où a eu lieu le FULL MOON PARTY et voilà qu'un client de cet auberge (le Seaview Sunset Resort) qui entrait sur Bangkok dans la journée me l'a remis à son hôtel en arrivant. Évidemment il n’y avait plus caméra et autres accessoires photo (fort probablement déjà vendu pour du cash rapide…il y en avait quand même pour 3000$ de bidules photographique…merde c’est pas rien !)

Quand j’ai appris la nouvelle qu’on l’avait retrouvé, je jubilais après cette lecture biblique; j'ai dansé seul dans ma chambre sur des airs...miraculeux!

Étonnement: le monsieur –un Israélien- qui me l’a remis, j’ai failli le serrer fort dans mes bras. Pudeur oblige avec « l’étranger » à défaut de pouvoir le serrer contre moi je lui ai serré les deux mains longuement et lui ai demandé « combien je vous dois maintenant ? » Il m’a tout simplement répondu « rien ! » « Crois seulement en Israël…crois, crois en Israël ! »
En quittant le hall de son hôtel je me suis dit « et pourquoi pas croire en Israël » Je crois bien que je vais me remettre à croire au miracle…oh mon Dieu ! Comment faire ?



































































1 commentaire:

  1. Salut son père,
    C'est ça le tour du monde, c'est le tour des émotions. Tant mieux pour le passeport et pour l'équipement c'est pas grave, tu es dans un monde bouddhiste (mais je crois que le coeur est québécois). Des bons trips pour le reste et peu de péripéties, déjà la moitié du voyage de fait. J'suis un peu jalou, profites-en au maximum.
    Yves

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