VENISE POUR LEONARDO LE VRAI, L’INVENTEUR
Trippeux
de montagnes ou amateur fini des grands espaces et de la solitude des Dolomites
on ne peut passer devant Venise sans la saluer. Sur place je tombe évidemment
comme prévu devant une marée humaine sans fin –le fameux troupeau dont parle
souvent Foglia et dans lequel je me retrouve un instant- un flot continue de touristes qui va et vient
dans toutes les directions pour se confirmer qu’ils existent belle et bien en
consommant (dix fois le prix…j’exagère à peine !) et en se prenant en
photos partout et devant tous les monuments bienveillants. Mais par dessus tout
aller à Venise pour s’y perdre, tourner en rond, oser improviser aux travers
ses canaux et ses beautés millénaires installées à fleur d’eau, c’est un
rendez-vous incontournable. On ne vit pas à Venise –à moins d’en avoir beaucoup
les moyens- on loge dans sa plus proches banlieue Mestre qui est desservie par
bus et par trains des dizaines de fois par jour.
J’ai
été vraiment fasciné par cette cité, dans l’eau et sans auto, qui date
tout de même d’avant Jésus-Christ (pour les mécréants disons que l’an zéro
commence avec la naissance du Jésus des chrétiens). Pourquoi s’y construire dans la mer Adriatique,
pourquoi pas sur le continent, comment faire avec les techniques du bâtiment de
l’époque, et la durée de vie ça veut dire quoi au juste quand a le cul dans
l’eau depuis 2000 ans ?
« Venise
occupe une situation géographique exceptionnelle, dans une lagune de
la mer Adriatique. Les Vénitiens établirent leur ville en enfonçant des pieux
en chêne et en aulne dans le sol sablonneux. Sur ces fondations, ils bâtirent
des maisons et des palais et entamèrent un combat contre le mouvement continuel
des marées »
Venise
est riche, très riche ! Mais on sent le défi partout parce que bâtit sur
l’eau…la ville semble être en état de survie encore pour un temps. Au fur et à
mesure que le réchauffement climatique aura fait ses plus grands dommages au
point de la faire disparaître un jour à l’exemple de l’Arche de Noé. Dalleurs le
combat contre la montaison des eau semble permanent. Les travaux de réfection,
de rénovation des vieux édifices, les palais et autres, on les sent partout sur
notre passage. Le folklore des « Mongols en gondoles » ne semblent
pas stagner tellement j’en ai vu tout plein et ce au travers de plus en plus de
bateaux moteurs et de plus gros bateaux assurant le transports des touristes et
des résidents. Disons que trois jours m’auront suffi pour me rendre compte que
Venise est exceptionnelle comme ville piétonnière en plein dans la mer. Venise est très belle à
flâner, à visiter à pied mais il faut s’attendre à un flot ininterrompu de
touristes partout où l’on va et une majoration des prix sur tout, y compris les
aliments achetés dans un magasin Coop.
Tout est vraiment plus cher que partout ailleurs en plus de la sollicitation
qui semblent prendre de plus en plus de place : les restaurateurs et
travailleurs de bar et de café viennent souvent te chercher dans la rue pour
consommer. Partout je sens les marchands de pacotilles mais aussi l’opulence
absolu des grandes marques, des hôtels 5 étoiles, des commerces de
millionnaires….Assez impressionnant : une ville ou l’opulence se voit et
se sent partout.
Et
Leonardo Da Vinci alors ? Un musée lui est consacré pour marquer nombre de
ses inventions et ses œuvres en peintures dont la célèbre Joconde maintenant au
Musée du Louvre à Paris. Il y a vécu à
la fin de sa vie alors qu’ils ne cessaient d’imaginer et d’inventer pour
transformer la vie de l’homme du futur. Fascinant !
le monde est beau. tu nous le fait visiter. merci!
RépondreSupprimerSalut Redgi,
RépondreSupprimerEnfin des nouvelles et je vois que tu prends plaisir, tu vis pleinement. Venise me rappelle des souvenirs, déjà 2 ans. Les Dolomites, c'est ton élément et les vues sont superbes. Profites-en à fond, le temps passe. En passant, tu as écrit que tu as flâné dans la ville près des Dolomites, toi flâner, je te crois pas. Je vais te suivre, ça me permettra de m'évader.
Allo cher complice à casquette!
RépondreSupprimerÇa te vas bien même avec la palette de l'avant! Bien sûr que oui il m'arrive de me reposer, de ne rien faire, de simplement "me déposer" ...passage obligé par les villes... lieux de départs, d'arrivée et de rampe de lancement tout à la fois. Mais le fun c'est de toujours repartir. J'avoue Yves que j'en prend goût pas à peu prêt et demain j’ai dans la mire le mont (un ancien volcan) Hasan Dagi que je vais aller grimper très de bonne heure. À 3300 m d'altitude il y a neige abondante au sommet mais une vue impressionnante de la grande région des Cappadoces.Le menu rando ici en Turquie est étonnant! Je découvre tous les jours.
à bientôt cher ami!
Redgi autour du monde