En Turquie pour prendre rendez-vous avec la Méditerranée par la LYCIAN WAY
J’arrive en Turquie par
Istanbul pour vraiment m’imprégner instantanément de la différence entre deux
mondes. Pourtant pas si différent si non l’omniprésence des mosquées comme lieu
de prière et d’attroupements pour toutes
les causes… réelles et imaginaires. Un peu comparable à nos églises comme lieu
de prière, jadis, alors qu’on se devait de sauver son âme en ayant recours à dieu
omniprésent à l’époque. Je vais vous revenir sur Istanbul prochainement alors
que cette ville m’a jeté par terre tellement
tout y est démesuré, surdimensionné !
Je me dirige 600 km plus au
Sud pour me retrouver dans l’expédition du LYCIAN WAY au cœur de l’ancienne
Lycie et en bordure de la Méditerranée. L’aventure : un trek de montagne
et de bord de mer au travers de petits villages Turques qui dessinent le
parcours sur environ 130 km.
Ouvert en 1999, la LYCIAN WAY
a été le premier chemin de grande randonnée de Turquie. L’autre Turquie, celle
des petits villages accueillants, des oliveraies et des troupeaux
de chèvres,
mais toujours avec la Méditerranée en toile de fond.
Une côte découpée dont le
relief escarpé culmine à 1 989 m au mont Baba Dagi. L’accueil des gens que je
rencontre dans les villages –souvent des hameaux- est vraiment super sympa.
Sans même parler la langue –très peu ici parlent anglais et encore moins le
français- on se comprends suffisamment pour se mettre à rire et se souhaiter la
bienvenue. Sur la trail Il y a une multitude de vestiges antiques et la
possibilité de les visiter dont ceux de
Sidyma, Xanthos et Patara que j’ai pu visité sans quitter mon parcours. Xanthos
est celui qui s’est le mieux conservé à ce jour.
Il fait encore trop chaud
pour moi en octobre (30 degré à l’ombre) mais pas pour les fruits d’ici en
train de terminer leur murissement j’imagine ! Plein d’oliviers, d’oranges,
de limes, de citrons, de pamplemousses… sur le bord d’être cueilli. À la
mi-octobre les grenades sont à leur maximum de couleurs et de saveurs. Les
arbres presque nains qui supportent ces poids lourds m’impressionnent :
j’en reviens pas du rapport poids-volume occupé versus ce petit arbre qui a
l’air de rien sur la trail.
Le parcours est balisé –ou presque !-
mais sans GPS ou boussole bonne chance les pros ! Il nous conduit dans les
villages complètement retirées de la civilisation et nous ramène au bord de
la Méditerranée tout à la fois.
Salut mon bô,
RépondreSupprimerTrès impressionnant. Tu nous donnes envie de suivre tes traces, sacré GPS (Grand Poirier Stimulant).
René