« Welcome in Cairo ! »
De toutes
mes expériences en villes, Le Caire est celle qui reste le plus de traces indélébiles : trafic fous,
concert de klaxon sur 24 heure, pollution à rendre dingue, densité de
population à provoquer l’écoeurantite de la ville et la sollicitation des
petits commerçants locaux qui me fout
par terre. Avec ma couleur de peau, mon sac à dos et un t-shirt sur le
dos… suis facilement repérable et ultimement perçu comme une tirelire
ambulante. Sur la rue au Caire tous ceux qui veulent m’aider à m’orienter, à me
situer ou juste chercher à savoir d’où je viens avec cet accoutrement du
voyageur, voudront tous m’emmener dans leur boutique, leur atelier ou leur
petit magasin de pacotilles pour me vendre tout et rien. Cette première couche
de la société Egyptienne –commerçants ambulant, rabatteurs et vendeurs de tout acabit - c’est celle qu’on
voit d’abord et qui prend toute la place quand vient le temps de découvrir un
quartier ou juste se rendre dans une souk. Le reste du monde vaquent à leur
train-train quotidien. Et c’est ceux là, discret et généreux, qui sont l’âme de
la société Egyptienne aujourd’hui. Des gens sympa et « ben l’fun » à
côtoyer. Beaucoup d’entre eux maitrise l’anglais comme deuxième langues.
Le Caire a une
population officielle de 18 millions d'habitants, ce qui en fait la plus grande
ville d'Afrique et du Moyen-Orient et la 8ième plus grande mégapole
du monde : y a de quoi se sentir coincé a peu prêt tout le temps et
n’importe où ! Une ville enveloppée d’un smog permanent qui me semble être
pire que de fumer ses deux paquets/jours. L’air est à ce point pollué que de se
retrouver dans ses célèbres pyramides pharaoniques, légèrement en bordure de la
ville, on voit tout du drame ; au dessus du Caire flotte en permanence un
nuage très dense composé « d’un dangereux cocktail de plomb, de dioxyde de carbone, de dioxyde de
soufre et de particules en suspension » ; la pollution atmosphérique tue
au Caire –bon an/mal an- 25000 personnes. De quoi donner le vertige et surtout
d’avoir le goût de « crisser son camps » après être passé au musée et
après avoir visité les plus grandes réalisations humaines sous le régime des
Pharaons. De la première dynastie (4500 ans avant JC. ) jusqu’à la dernière (la trentième remonte à 350 ans avant JC)
l’époque pharaonique aura marqué un grand bon en avant dans la maitrise du
langage, des mathématiques et de la
science en général…de quoi surfer là-dessus pour quitter le Caire de
toutes les façons possibles et impossibles pour se retrouver dans l’oasis de
Siwa et apprécier l’Égypte autrement.
Bonjour Redgi,
RépondreSupprimerNous venons de regarder toutes tes belles photos et nous n'avons qu'un seul commentaire à te dire: il va falloir que tu penses à une nouvelle coupe de cheveux (attachés, rasés ou couettés!).
Continue ton beau périple! On te suit même si on ne t'écrit pas à toutes les fois!
Famille Legault
Quelle super d'idée brillante tu as Martin!
RépondreSupprimerdans mon aventure en Égypte j'en étais rendu là...m'occuper de ma binette enfin!
Bisous à vous deux!
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerAllo Redgi,
RépondreSupprimerLe Caire a l'air moins sympa que Istanbul en plus ça a l'air de chauffer en Egypte en ce moment. Bravo pour tes photos, elles sont toujours aussi superbes. J'ai un collègue égyptien au travail qui m'a commenté tes photos, on arrive a deviner le quotidien des gens, c'est intéressant.
Tu pense aller aller en Afrique après ? Il y a des coins pas mal agités en Afrique ...
Jean-François.
Je me dirige vers Johannesburg en Afrique du Sud la dès le 12 déc.: quelques très beaux itinéraires rando en perspective. Mon Noel risque de se passer dans le Sud....de l'Afrique!
RépondreSupprimerRedgi