Une virée au cœur de l’Egypte
L’Égypte, royaume des pharaons, phare de l’humanité
pendant des siècles et miracle de survie au cœur du désert. Un périple d’une
dizaine de jours dans son centre pour comprendre le phénomène. Autant
d’égyptiens rencontrés sur la route autant de « Welcome in
Luxor ! » « Welcome in Aswan ! »
« Yes my friend ! » A callecha for you », « taxi,
taxi, taxi,… », « Come in my shop » pour retenir finalement
« You’re welcome ! »
Commerçant
ou simple passant, ces égyptiens de la rue –massivement des hommes- viennent
coloré au quotidien un territoire autrement aride, plat et complètement
inhospitalier.
Aux musées, dans les temples, sur les tombes des
anciens…ils sont là pour me convaincre qu’ils sont différents de toutes les
façons : leurs gestes amicaux (souvent
a confirmer après observation prolongé), leurs instincts de survie sur un sol
désertique et par leurs produits « Made in Egypt » (sacrilège quand
j’ai osé demandé : « is it another made in China ? »). Des
vieux comme des jeunes préfère encore largement le chant coranique 5 fois/jour
aux plus récents succès de Madona. Et ce chant criard plus souvent
qu’autrement, vient de toutes les directions, de toutes les mosqués, même dans
le désert. De quoi entretenir la foie et alimenter les fantasmes d’une résurrection
arc-en-ciel. J’ai souvent eu ma surprise de voir plein de jeunes embarquer dans
cette parade et m’argumenter qu’il s’agit de la meilleure voix pour transcender
notre sort maudit d’humain sur cette planète. Partout… des guides Bédouins dans
le désert blanc (National Parc of White Desert), des locaux hors-communautés,
mon capitaine noir sur la felouque, des jeunes étudiants dans le commerce et
l’industrie touristique…tous n’hésitent pas à me laisser tomber pour aller
prier. Merci « mon dieu » de m’avoir libérer l’esprit pour
penser autrement et que dieu emporte mon
âme là où il se doit ! Je suis toujours à la recherche du paradis s’il en
est mais entre temps d’être ici –je vous confie- que dix jours au travers
l’Égypte connu et moins connu m’a vraiment rapproché du paradis.
La
révolution Égyptienne se poursuit par dessus tout. Ça l’a swinguer au Caire Place Tahrir pendant que j’étais à
800 mètres de là : des morts, des blessés et beaucoup de violence
policière dénoncé par les manifestant. Massivement les gens sont partis de
partout manifester au Caire pour éviter que les leaders actuels (les frères
musulmans autour du président
Mohamed Morsi) ne deviennent de nouveaux pharaons. Imaginez… tout juste
d’entendre le discours suivants me fait paniquer : «Dieu est notre but, le
prophète notre chef, le Coran notre constitution, le djihad notre voie, le
martyr notre plus grande espérance.» La révolution du printemps arabe de l’an
passé est toujours en marche et ça se sent, ça se voit dans la rue d’abord. Je
quitte l’Égypte avec le feeling d’avoir compris un peu mieux le pourquoi
dans les années soixante au Québec il était devenu si urgent de devenir une
société laïque pour entrer dans la modernité par la grande porte de la
démocratie et de l’intelligence !
Je "fly" ce soir pour Johannesburg en Afrique du Sud pour aller rencontrer Nelson Mandela de son vivant....J'espère qu'il a encore des petits trous à son horaire....Je vous le dis encore, j'adore rêver!
Allo,
RépondreSupprimerOn dirait bien que tu as visité l’Égypte a fond. Amuse toi bien ! ;)
Est ce que tu as fait un safari dans le désert ?
Jean-François.
Bonjour Redgi !
RépondreSupprimerToujours agréable de voyager au travers ton objectif!
J'ai hâte de voir ce que l'Afrique du Sud aura donné à Regdi ... pour nos yeux !!
Donnes des nouvelles ... Et la date pour les Grands-Explorateurs ?
Marc-André Fiset