LA TANZANIE POUR SES GRANDS PARCS ANIMALIERS ET SES SOMMETS RECORDS
La Tanzanie pour ses grands
parcs animaliers et ses sommets record
La Tanzanie est sûrement le
pays le plus dispendieux a traverser quand on rêve depuis des années de grimper
les plus hautes montagnes du continent africain et d’aller en safari dans ses
parcs nationaux à la rencontre des grands fauves. Un pays avec des
infrastructures encore en développement dont son réseau routier. Les africains
d’ici sont beaucoup plus pauvres que la moyenne Sud-Africaine mais ils
maitrisent l’art de vivre avec peu de
moyens principalement de l’agriculture familiale et de la vente de leur
produits locaux…fruits, légumes, viande, etc…Au travers leur engagement
religieux modérés (62% catholique, 35% musulmans) ils restent un peuple très attachants a
découvrir sur la trail. J’ai fait le Mont Meru (4566 m) et le Mont Kilimandjaro
(5900 m) un peu beaucoup avec leur complicité. Ils sont de tous les métiers et
de tous les talents pour nous aider sur
la trail. Dans un équipe de deux, quatre, six trekkeurs il y a de 9 à 27 emploies créés spontanément
pour l’occasion : porteurs –les plus nombreux et les plus forts parmi
tous- / cuisiniers, assistants-guides et guides. Arriver au sommet du Meru et
du Kili ça ne ressemblent a rien à l’itinéraire que je connais des Adirondack
et des Laurentides. Les défis de la
haute montagne africaine sont ailleurs : accès très dispendieux au
site ; trails improbables ; campement rudimentaire, équipements et
alimentation au jour le jour a planifier. On a pas vraiment le choix de partir
avec toute une équipe avec soi. Le Meru
(4566 m) et le Kilimandjaro (5892 m) distants de 60 km à vol d’oiseau,
sont les plus beaux sommets d’Afrique.
Et j’ai dû négocier avec plein de forfaitistes à Arusha, Nairobi et Moshi pour finalement embarquer dans le
forfait de mon hôte à Moshi qui offre
lui aussi des safaris et des équipes d’encadrement pour les Monts Méru et
Kilimandjaro. Le problème majeur ici est
d’ordre financier : de petites fortunes englouties juste dans le paiement
des frais d’accès à leur parc. Les locaux –et je suis daccord- paient
exactement 50 fois moins cher que nous « les touristes ». Tout juste
pour passer six jours dans le parc du Kilimandjaro il en coûte 630$ de frais a
verser au parcs tanzaniens ; exaspérant ! de quoi se demander
« où vont les sous ? » quand on arrive sur les divers sites de
camping où il y a pour dire franchement rien comme « aménagement à touristes »
et surtout pas les sanitaires
qui font fuir à peu prêt tout l’monde…Rajoutons les frais de guide,
cuisinier et porteurs et le montant a payer devient vite épicé. À la fin tous
ce beaux monde s’attend évidemment à recevoir le maximum de pourboire parce
que « nous les riches blancs » « les tirelires
ambulantes » on a une capacité infini de payer. J’avais beau leur
expliquer que la majorité des amateurs de plein-air de ma communauté au Québec
ne pouvait que rêver au Kili et à leur
Safari…rien à faire : ils ne nous croient simplement pas. Le système
pervers des pourboires installés depuis plusieurs décennies a complètement
transformés les rapports humains au point ou l’on se fait ramener à l’ordre
quand on est pas dans les maxima à verser. Les plus beaux sommets d’Afrique
comme le Meru et le Kili deviennent un territoire marchand où tous les
opportunistes et petits arnaqueurs du
coin veulent faire le maximum avec nous. J’ai omis de verser les montants suggérés en pourboire à l’équipe
du mont Meru et tout l’monde m’ont fait la grimace en quittant. J’ai dû me
raviver pour le Kilimandjaro en versant beaucoup plus à l’ensemble des membres
de l’équipe pour éviter de repartir d’ici comme un « cheap ». Le
système de pourboire s’est généralisé dans beaucoup de services ici et quand on ose dire « non ! c’est
assez » il faut être capable de faire face à la musique et de recevoir les grimaces et les condamnations de
circonstances.
La Tanzanie a beaucoup a
offrir aux amateurs de plein-air et aux passionnés de nature. J’ai terminé ma
virée ici par un safari extraordinaire dans les grands parcs animaliers dont le
Seregenti, le Tarangire, le Ngorongoro
crater et le Manyara. Six jours pour observer de très prêts les grands fauves
comme l’éléphant, le lion d’Afrique, le léopard, la panthère, le rhinocéros,
l’hippopotame, etc…En camping deux soir dans le parc de Seregenti j’ai
vraiment gouté de nuit à ce milieu sauvage où l’on ne fait que passer :
grognement, hurlement, sifflement, faite votre choix et laisser travailler
votre imaginaire ! Beaucoup d’espèces en voix d’extinction comme le lion d’Afrique, sont ici laissé
libre a eux même et soumis aux règles impitoyables du prédateur et de la proie.
Il s’agit d’un équilibre naturel où l’homme n’a pas encore mis les pieds pour y
foutre le bordel ! Et c’est bien ainsi !
Je quitte l’Afrique en ayant
l’impression de n’avoir qu’effleurer les communautés qui y vivent et d’avoir
encore tout a découvrir de ce vaste
continent. Mais un tour du monde reste un tour d’horizon…qu’un tour de piste
pour prendre le pouls et se donner le goût d’y revenir !
J’arrive en Thaïlande après
être passé par Dar es Salam sur le bord de l’océan Indien. L’Asie du Sud-est un
autre monde a apprivoiser…fascinant ! Je me sens déjà complice avec Bouddha
pour découvrir le terrain ici en Thaïlande.
Salut Redgi,
RépondreSupprimerToujours aussi superbes tes photos ! Bien content de te lire.
Bonne route !
Vraiment beau tes photos! Et qu' elle experience tu dois vivre! Genial!
RépondreSupprimerHééé Redgi baby !
RépondreSupprimerSuper les photos, mais as-tu pensé a nous mettre des videos avec commentaires, ça permet de partager ta réalité. pendant un moment ..
Trippe a fond en Asie ! xx
Mononcle Michel
Salut Redgi,
RépondreSupprimerJe me doutais bien que tu irais faire un tour au-dessus des nuages. Beau trip et belles photos, c'est intéressant de te suivre.
Bon trip pour l'Asie.